Le comédien est partout, et l’exaspération que sa nouvelle attitude procure également…
Deux mots, ou plutôt un seul blaze : Marty Supreme. Le film, qui ne sortira que le 18 février 2026 en Hexagone, est déjà sur toutes les lèvres, sur tous vos réseaux. Grâce à qui ? Ou à cause de qui, selon les perspectives ? Son acteur phare, Timothée Chalamet pardi. Le comédien, qui va jouer le pongiste Marty Reisman, utilise tous les codes et rouages de la communication à l’hollywoodienne avec un grand H. Live Instagram en mode rave. Tapis rouge ou plutôt orange en Chrome Hearts avec sa compagne Kylie Jenner – on prédit que cet orange sera le nouveau vert Brat, à n’en pas douter. Des interviews en veux-tu en voilà, où l’acteur semble un peu coincé dans son personnage, “actor studio” (et pub) obligent. Fausse réunion marketing, plutôt bien pensée, car très similaire à celles que l’on peut s’infliger en start-up parisienne, let’s be honest.
IG @tchalamet
Sans oublier tout le boucan autour des vêtements “Marty Supreme”, qui promettent d’être aussi viraux que rapidement démodés (désolée), et ce fameux crâne rasé que le comédien aborde tant comme nouvelle signature que comme un fardeau. Bah oui, forcément, la moitié des interviews concernent la disparition de ses petites boucles emblématiques (RIP). Ce qui ne doit pas manquer de l’irriter, mais c’est un autre sujet.
Il n’empêche : le jeune homme est partout, tout le temps, et même en mentionnant à la plateforme TikTok que vous n’êtes “pas intéressé”, c’est mort : vous allez devoir affronter son discours nourri, pour ne pas dire gavé, d’ego trip. ”C’est très certainement ma meilleure performance, et ça fait sept ou huit ans que j’ai le sentiment de donner des performances très, très solides”, a-t-il dit lors d’un entretien avec la journaliste Margaret Gardiner. Ok Kanye West, sors de ce corps. Mais plus sérieusement, cette interview, ou plutôt cet extrait, pique ma curiosité. Timothée Chalamet parle de discipline, comme un sportif de haut niveau – le créateur de contenus cinéma Regelegorila l’a d’ailleurs soulevé, ça ne peut pas être anodin. De toute évidence, Chalamet fait un parallèle entre lui et le sportif qu’il incarne à l’écran. Ce n’est pas pour rien qu’il dit vouloir faire partie des plus grands à l’instar de Michael Jordan lors de son discours aux Screen Actors Guild Awards. S’il est premier degré, comme un grand sportif, il se doit d’évoquer des codes stricts, de l’entraînement intensif, un système de niveaux à franchir, une notion de sacrifice.
”C’est très certainement ma meilleure performance, et ça fait sept ou huit ans que j’ai le sentiment de donner des performances très, très solides”
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