Je vous en conjure : ne me demandez plus si je regarde la série "L’été où je suis devenue jolie".
Oui, je vais vous parler de The Summer I Turned Pretty dans la langue de Shakespeare, et plus précisément de sa version cathodique puisque le programme est adapté d’une trilogie de bouquins écrits par Jenny Han. Disclaimer : pas de lettre de haine, même si ça peut y ressembler de prime abord. Mais plutôt un aveu profond et sincère d’incompréhension face à la fiction diffusée en France sur Prime et qui en est à sa 3e saison. Le pitch, pour celles et ceux, veinards (!), qui seraient passés à côté ? Chaque été, Belly, sa mère et son frère vont dans la maison d’été bien bourgeoise, bien Gucci, de Susannah Fisher, amie de la famille. Pour Belly, ce n’est pas juste l’occasion de se baigner et de collecter les coquillages, mais surtout de retrouver les deux fils de celle-ci : son meilleur ami Jeremiah et son crush Conrad.
Tout m’agace ou m’interroge au plus haut point et je vous en parlais déjà dans ma toute première newsletter : j’ai tenu uniquement vingt minutes devant le premier épisode avant de faire une crise d’angoisse. Et pourtant, je peux comprendre l’engouement en seulement quelques minutes. Il y a un côté doudou réconfortant pour les trentenaires (qui semblent être très nombreux à apprécier la série). Le sempiternel triangle amoureux, tout d’abord. Une jeune fille qui hésite entre deux garçons, l’un plus “black cat et mystérieux quand l’autre se joue plus jovial et “golden retriever”. Des premières amours sur la plage. Des confessions entre meilleures amies, sur un lit, entre deux grosses sessions de chatouilles homoérotiques qui leur permettent de glousser comme dans un bon vieux programme Disney. Tout est là pour remémorer de plus vieilles fictions, de Dawson aux Frères Scott en passant par Violetta. Sans oublier, petit twist, Ugly Betty et la plus récente coréenne True Beauty.
...